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Territoire d'une louve

26 octobre 2022

La flamme qui danse sur l'océan

Ce n'est pas qui tu es qui te retient, mais qui tu penses ne pas être.

De manière générale, les gens, même nos proches, nous résument aux étiquettes qu'ils nous ont collées. Par exemple, j'ai l'air calme, sage et douce.

Bien peu savent combien d'autres femmes existent en moi. "Bien peu" est déjà trop.

Je suis la tempête, la braise. Je suis la concupiscence et le romantisme. Je suis la folie et la passion. Je suis la flamme qui danse sur l'océan, insaisissable et indomptable. Je suis l'audace qui défie les limites et l'intensité qui embrase les cieux. Je suis l'artiste qui peint avec les couleurs de l'âme et la guerrière qui lutte pour sa liberté. Je suis la fusion des contraires, l'harmonie dans le chaos.

Je suis bien plus que les étiquettes qu'on me colle, bien plus que ce que les autres peuvent percevoir.

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24 août 2021

Existons à en perdre la raison

Soyons libres, sentons-nous désinvoltes jusqu'au plus profond de nos cellules. Moquons-nous de la critique car pour l'éviter, il nous faudra ne plus rien faire, ne plus rien dire, n'être rien. Pour éviter la critique, il nous faudra cesser d'exister. Alors, existons encore davantage. Existons à en perdre la raison. Surtout, soyons conscients que ceux qui ne nous aiment pas nous font un cadeau magnifique en ne faisant surtout pas partie de notre vie.

21 avril 2021

Que la chasse commence

.Novembre 2016.

En compagnie de Big Brother and the Holding Company, Cheap Thrills, dans la chambre orientée plein sud, la fenêtre ouverte sur un joli paradoxe. L'odeur vive du lila blanc effleure mes narines. Le soleil me réchauffe les joues. Au loin, un mur de dominos sombres. À plusieurs kilomètres se dressent ces immeubles élancés et fiers, tels de puissants tyrans se nourrissant de la misère du monde qu'ils logent en leurs viscères. Ces immeubles sont suffisamment loin pour me laisser imaginer que de toute manière, si un jour une attaque survenue du ciel éclatait, j'aurais le temps de prendre mes jambes à mon cou.

Et à l'instant même où mes doigts titillent mon clavier, Summertime s'enclenche. Les tyrans ne bougent toujours pas. En eux, la misère du monde s'active probablement de toutes ses forces pour caresser chaque forme de bonheur. Parce que même dans la pire des misères, les Hommes ont toujours bu, chanté, joué et dansé. 

En parlant de danser, il y a cette petite Nostalgie qui chaloupe autour de moi sous la forme d'une enfant portant une couronne de fleurs printanières sur la tête. J'ignore pourquoi. Je l'observe et me laisse emporter par sa jolie danse. L'odeur vive du lila blanc effleure mes narines. Je me revois, à l'âge de dix ans environ, profiter de cette odeur dans mon petit village de campagne, dans le petit chemin derrière la maison. Ne me soucier de rien, ne penser à rien. Aujourd'hui, depuis un bien trop long moment, je lâche prise. Je profite de cette odeur de lila blanc.

 

11 avril 2021

Nuances aphrodisiaques

L'esprit, l'imagination, le cœur, les émotions et le don de soi. Voilà ce qui confère au sexe ses textures surprenantes, ses évolutions subtiles, ses nuances aphrodisiaques.

23 septembre 2020

Brise un coeur et c'est tout le corps qui se fêle.

D'après Stephen King "Les monstres existent vraiment, les fantômes aussi. Ils vivent en nous, et parfois ils gagnent." Et s'ils gagnaient parfois de la bonne manière ?

Il y a cette fille dont le filtre des affabulations colore le quotidien. Dans ses yeux, le monde se transforme en un ersatz riquiqui, un tapis de jeu sur lequel l'imagination virevolte tel un enfant inventant des scénarios pour ses Playmobils. En massacrant le sol sur lequel elle vivait, elle persiste dans son refus de s’élever spirituellement et propage sa terreur à l’horizontale, transformant le monde en de mornes plaines au gré de ses caprices. Comme l'on briserait une noix, elle a saisit de nombreuses âmes dans le creux de sa lourde main et a serré à en faire éclater les chairs.

Au fond de nous, nous avons tous des longs chemins de cailloux. Sur les épaules, de lourdes larmes de saules. Tout au fond, nous possédons également des sentiers lumineux qui mènent aux matins heureux. Cette force qui nous charrie dans la grisaille de la vie. Cette force, on l'aperçoit dans les fissures de nos chairs éclatées. Les monstres s'en échappent à leur tour. Doucement.

Brise un cœur et c'est tout le corps qui se fêle. Aussi, les monstres qui sommeillent au fond de l'âme se libéreront. Peut-être même que ces monstres, ces fantômes, ces démons, deviendront nos meilleurs alliés. Dès lors, peut-être même que l'individu que tu auras tant désiré briser sera maintenant bien plus heureux. Ou au moins la plupart du temps. Il n'attendra plus rien de personne, car il l'aura bien compris : les attentes sont douloureuses, et la vie est courte. Peut-être même qu'avant de parler, il écoutera véritablement. Avant d'écrire, il réfléchira. Avant de blesser, il considérera l'autre. Avant de détester, il aimera et avant de mourir, il vivra.

Très tard, il me semblait que mes démons étaient mes pires ennemis. Pourtant, tout le monde le sait : les pires ennemis sont tout autour de nous, de chair et de sang. Longtemps, j'ai pleuré. La douleur m'accompagnait chaque matin et mes journées, je les vivais en silence. Un jour, je le savais, ils sortiront ces mots que je retiens.

Non sans peine, car la simple idée m'a longtemps donné le vertige, je sais qu'aujourd'hui, je mourais sans jamais plus croiser ces yeux sournois. C'est difficile d'écrire cela. Mais, au fond, il y en a un paquet de gens qui entrent et sortent de nos vies. Personne n'aime à l'identique, et nous ne sommes pas tous faits pour nous aimer réciproquement. Mes monstres, mes fantômes, mes démons sont bien plus authentiques, bien plus vrais et bien plus riches que certains ne le seront jamais.

Aujourd'hui, je ne pleure plus, mais je m'exalte. De jour en jour, j'avance aux côtés de mes monstres intérieurs, j'apprends à leur côté. Je grandis. Débarrassée de celles et ceux qui n'ont jamais rien eu à m'apporter, et qui ne désirait rien à recevoir de moi, l'équilibre est rétabli. Aujourd'hui, j'éprouve de la reconnaissance pour celles et ceux qui ont tenté de me briser : les fissures ont été révélatrices. Merci. Merci de m'avoir libérée. Sans cela, je n'aurais jamais eu le courage de m'éloigner, de vous quitter. Car je vous aimais.

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2 janvier 2020

Pensées décousues.

Une nouvelle boucle est bouclée. Nous sommes de retour dans les années 20. Tout est cyclique.

Il y en aura toujours des tempêtes. Des gens que nous avons aimés qui sortiront de nos vies. Puis des doux instants d'accalmie, et d'autres belles âmes qui feront irruptions. Ne nous laissons pas emporter par le tourbillon des évènements. Ne nous laissons pas dépasser par les mouvements.

On ne change pas, on a le choix entre stagner, empirer, ou s'améliorer.

Durant de nombreuses années, j'ai tenté de dompter la Louve sauvage qui m'habite. Mais, ancré dans ma chair, le feu me dévore. Je n'ai jamais su faire taire le diable sur le bout de ma langue. Sauf que le diable, n'est-ce pas Satan, autrefois un ange parfait, chassé du ciel en raison de sa rébellion contre Dieu ? Alors, désormais, je créerai un monde pour moi-même. Pour ne pas mourir étouffée par celui que les autres définissent pour moi.

Le 26 décembre dernier, une éclipse solaire a eu lieu. C'était également la Nouvelle Lune — la dernière de la décennie — qui marque le départ d’un nouveau cycle lunaire, mais également d’un nouveau cycle personnel. Ce que nous ferons ou dirons autour de cette période aura de fortes répercussions à la prochaine pleine lune…

Alors, semons de belles graines. Parlons. N'entassons plus les malentendus sous peine de devenir malentendants.

Grandissons et émergeons à la lumière.

Cet endroit qui nous appelle, allons-y.
Cette chose que nous désirons faire, faisons-la.
Ce rêve que nous avons toujours eu, vivons-le.
Ces mots que nous mourrons d'envie de dire, disons-les.
Ce baiser que nous avons toujours voulu donner, offrons-le.
Ce profond appel de l'âme, répondons-y.

N'attendons pas de maîtriser la situation, ne faisons aucun plan.
N'essayons pas de contrôler notre âme. N'attendons pas d'être prêts, nous le sommes déjà.

25 octobre 2017

Tu fais quoi dans la vie ?

Le matin, l'odeur du café chaud qui vient d'être filtré embaume la cuisine dans laquelle le soleil s'invite et réchauffe le coeur. Et lorsque le soleil n'est pas, les claquements des gouttes de pluie ou le vent se débattant dans les arbres résonnent jusqu'à l'intérieur.

Dans la vie, je me promène dans la nature, j'arrache les mauvaises herbes de mon jardin et j'en récolte les légumes. Dans la vie, je fais du sport, j'écris et je lis beaucoup. Je pars à l'aventure avec les âmes qui me font vibrer, je ris à leurs côtés, je pleure et on s'engueule parfois. Je rends visite à mes proches tous les mois, dans ma Picardie natale. J'observe la vie, du haut de la fenêtre de ma chambre, et je respire les odeurs qui viennent de partout, et de nulle part. J'admire les saisons, le changement olfactif, le changement visuel. Le changement en moi-même.

Dans la vie, je profite. J'aime. Je rêve. Je m'émerveille.
Et, je danse lorsqu'une de mes musiques favorites s'enclenche.  

Dans la vie, je donne du plaisir et je m'en donne aussi.

Et puis, je souffre aussi. J'angoisse, je panique, et je m'inquiète. C'est aussi cela, vivre.

S'il te plaît, lorsque tu me demandes "Tu fais quoi dans la vie ?", ne t'attends pas à une quelconque autre forme de réponse. Ne t'attends pas à m'entendre parler d'un job, d'un boulot, d'un travail. La vie, ce n'est pas cela. Cela, ce dont toi tu veux parler, ce n'est qu'une obligation nécessaire. Une activité rémunérée qui permet la production de biens et de services, fourni par des employés en échange d'un salaire. Cela, ce n'est qu'un autre moyen de comparer ta situation à la mienne, et de savoir lequel d'entre nous a mieux "réussi". 

Non, la vie ce n'est pas cela. La réussite non plus.
La vie, et la réussite, c'est d'avoir su ressentir et exister. 

 

19 octobre 2017

A coup de hashtags nous nous battons.

Nous sommes notre propre cancer. Vous le savez déjà. A coup de hashtags nous nous battons. A coup de dénonciation sur les réseaux sociaux nous nous rebellons. Nous sommes des combattants digitaux, des ombres fictives et loquaces derrière un écran. Mais un écran arrête le regard et dissimule. Il empêche de voir qu'au grand jour, nous ne sommes que des corps courbés et muets qui se meuvent en tirant sur le fil de l'espérance. Les pantins ont pour jouets la liberté d'expression, mais ils ne sont que le reflet de la presse, et la presse n'est seulement que le propre reflet de ces baigneurs apprivoisés. Les marionnettistes sont cachés dans leur catelet, ils pouffent de voir ces coups d'épée dans l'eau que sont ces cris de détresse lancés dans le néant. Ils savent que libérer la parole est le quignon tant attendu par le misérable. Ils s'esclaffent devant les affâmé(e)s, les violé(e)s et les maltrait(é)s qui se contenteront d'un texte édicté par eux-mêmes au nom de cette ignominie qu'est le régime dans lequel le pouvoir est détenu par le peuple, sans distinctions dues ni à la naissance, ni à la richesse, ni à la compétence, ni à la sexualité. Dehors, loin des pensées personnelles dévoilées par les plus mutiques sur la place publique qu'est cette toile engluée et aveuglante, les poings levés des minorités agissantes sont vilipendés par des matraques matées qui feront taire ceux qui ont véritablement quelque chose à dire. Au fond, nous ne sommes que tristesse de savoir. La toile engluée nous dévoile les disfonctions, et ce qui aura été tu par le passé ne le sera plus jamais, puisqu'aujourd'hui, nous nous sentons forts derrière le filtre fictif qui nous permet de nous exprimer. Tel cadeau qu'un parent absent fera à son enfant pour lui faire croire qu'il s'en préoccupe, ce n'est qu'un leurre. En réalité, il y a des chances que rien ne se passe jamais.

 

9 octobre 2017

Tu ne manqueras pas d'arriver quelque part si tu marches assez longtemps.

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Tu ne manqueras pas d'arriver quelque part si tu marches assez longtemps.
Tu ne perdras jamais de vue ces rêves qui courent en ricanant, sur ta peau blanche.
Si blanche que les médecins t'interdiront de t'exposer au soleil, pour le reste de ta vie.
Et, tu préserveras ton âme. 
De tous les ressentiments et de toutes les toxicités qui bousculeront tes émotions et tes sentiments.

13 septembre 2017

Chanter sur le chemin de sa destinée.

 

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